venerdì 25 febbraio 2011

London. Bridget Riley: Paintings and Related Work national Gallery 22 february 2011

Bridget Riley is one of the most significant and original painters of our time. This Sunley Room exhibition enables visitors to investigate how Riley’s work relates to the National Gallery Collection.

The exhibition focuses upon Bridget Riley’s most recent paintings. Two of Riley’s works have been made directly on to the walls of the exhibition space. Riley and her studio have created a new wall drawing, ‘Composition with Circles 7’, especially for the longest wall of the Sunley Room. In addition a version of the wall-painting, ‘Arcadia’ – last seen at the major 2008 retrospective in Paris – has been recreated on a larger scale.

Riley and the Old Masters
From her days as a student, the National Gallery has held a special place in Riley’s artistic imagination. Time and again she has turned to compositions by the Old Masters for inspiration, learning from their uses of colour and line. The exhibition includes one of Bridget Riley’s first endeavours as an emerging artist: a copy of the Gallery’s Portrait of a Man (Self Portrait?) (1433) by Jan van Eyck.

At the artist’s request, a selection of paintings from the Gallery’s collection are on display in the exhibition, including Mantegna’s Introduction of the Cult of Cybele to Rome (1505–6), Raphael’s Saint Catherine of Alexandria (about 1507), and three studies by Seurat.

domenica 20 febbraio 2011

Mahler Das Klagende Lied

La Composition

Chacun s'accorde à reconnaître que les Romantiques ont choisi la tristesse, l'angoisse et la douleur comme sujets d'expression favoris. Loin de faire exception à cette règle générale, Mahler a fait de la souffrance -en post-romantique qu'il était- la base et la condition même de son art. Certes, il a su la dominer et la sublimer dans les grandes oeuvres de maturité qui, au delà de la résignation, atteignent à la sérénité. Mais au début de sa vie créatrice, ses premiers Lieder, sa Première Symphonie et sa Cantate Das Klagende Lied sont le fruit d'une jeunesse misérable, orageuse et tourmentée. La plupart d'entre elles naissent en période de crise et refléteront ses passions malheureuses. Ce sont des aveux, des confidences, voire des crises de désespoir.
Contrairement à ce que l'on affirme en général, la plupart des oeuvres écrites par Mahler au Conservatoire étaient inachevées. A cette époque, "chaque ouvrage en chantier ne lui suffisait déjà plus avant même qu'il ne l'ait terminé". Avec ses trois Lieder de mars 1880, Das Klagende Lied (ou le "Chant Plaintif") est donc son premier ouvrage important et achevé. Le texte en a été rédigé par lui même à l'âge de 17 ans, en mars 1878, à la fin de son séjour au Conservatoire. Il est basé sur u conte de Ludwig Bechstein (1801-1860) connu de mahler depuis son enfance et lui même apparenté à L'Os Chantant des frères Grimm. Une version dramatique de ce conte, rédigée par un écrivain obscur nommé Martin Greif, avait été représentée en mai 1876 au Conservatoire de Vienne, sans doute en présence de Mahler. Celui-ci n'a rien retenu du texte de Greif, mais il peut cependant en avoir tiré son idée première : un opéra féerique en trois actes dont il devait parler bien des années plus tard au critique Paul Decsey. La version définitive n'a conservé que peu de traces de ce projet initial, à peine quelques traits de la seconde partie (Hochzeitstück). Le texte de 1878, avec ses longs récits et ses descriptions poétiques, n'a pas été pensé pour le théâtre, il suffit de le lire pour s'en persuader.

En 1880, Mahler tombe éperdument amoureux de la fille du Maître des postes d'Iglau, Josefine Poisl. Les parents de celle-ci voient d'un très mauvais œil cette idylle avec un jeune israélite sans argent et sans situation. Désespéré par le silence de Josefine, Mahler lui envoie au mois de mars les trois Lieder qu'il lui a dédiés, et c'est à elle très certainement qu'il pense aussi en composant Das Klagende Lied. Il traverse alors une période d'instabilité extrême, vivant du seul revenu de ses leçons. Il déménage sans cesse, chassé par les aléas de la misère ou seulement par le bruit qui le dérange dans son travail. Au mois d'octobre, au moment où il achève sa partition, il apprend successivement que plusieurs de ses êtres chers sont en train de sombrer dans la folie: une jeune fille dont il s'était épris quelques années auparavant et deux camarades de conservatoire, Anton Krisper, le confident des années noires, et Hans Rott, l'un des plus brillants espoirs de la jeune musique autrichienne. "Tout n'est autour de moi que douleur..., écrit-il à son ami Emil Freund. Elle revêt les plus curieux vêtements pour se moquer des enfants des hommes. Si tu connais sur terre un seul homme heureux, nomme-le moi vite avant que ne disparaisse le peu de courage qui me reste. "

A cette époque, Mahler est végétarien, son travail intensif l'épuise. Toutes les fois qu'il reprend un passage "insignifiant en apparence" du Klagende Lied, il est saisi d'une "étrange et forte émotion". Il croit voir émerger sa propre image d'un coin sombre de sa chambre. Comme s'il vivait tel ou tel épisode d'un conte hoffmannien, il lui semble que ce double cherche à se creuser un passage à travers le mur. Cette vision lui cause une douleur physique insupportable et déclenchera même, certain jour, une véritable crise nerveuse.


Le Prix Beethoven

L'esquisse du Spielmann, première partie de l'ouvrage définitif, avait été terminée le 21 mars 1880 et celle du Hochzeitstück (la Noce) le sera sept mois plus tard. Une fois la partition achevée, il lui restait à la faire jouer. Or, pour un jeune compositeur ayant fait de Vienne sa patrie, il n'existe pas de meilleur moyen de s'imposer que de gagner le Prix Beethoven. Malheureusement, celui-ci est décerné par un jury des plus conservateurs, constitué par les compositeurs Brahms et Goldmark, le critique Hanslick, et le chef d'orchestre Richter. Comme on pouvait s'y attendre, les musiciens épris de tradition furent épouvantés par les audaces d'un ouvrage tout à fait révolutionnaire pour l'époque et ils accordèrent le prix de 500 Gulden à des compositeurs de moindre envergure, mais qui avaient au moins le mérite de ne pas discuter les conventions et les idées reçues. Mahler, qui se sentait né pour la gloire, et non pas pour la vie obscure d'un créateur pauvre et ignoré, allait donc choisir "l'enfer du théâtre".
La version définitive
En décembre 1893 à Hambourg, Mahler retrouve Das Klagende Lied parmi d'autres manuscrits anciens. Il est aussitôt frappé par l'originalité de ce premier essai et s'exclame: "Je ne puis pas comprendre qu'une œuvre aussi étrange et aussi puissante ait pu jaillir de la plume d'un jeune homme de vingt ans... L'essentiel du Mahler que vous connaissez s'est révélé là d'un seul coup. Ce qui est pour moi le plus incompréhensible, c'est qu'il n'y ait rien à changer, même dans l'orchestration, tant elle est étrange et nouvelle!"
Le travail de Mahler en 1893 est une "copie intelligente", une "mise au point de l'ensemble avec l'aide de son expérience de chef d'orchestre". Il diminue en particulier le nombre des solistes, qu'il ramène à trois et supprime le Waldmärchen. La première partition orchestrale complète a heureusement survécu. Elle démontre que Mahler possédait à vingt ans une maîtrise instinctive, mais absolument stupéfiante de l'instrumentation, bien qu'il n'ait encore dirigé que quelques opérettes dans un minuscule théâtre de ville d'eau. Il était né orchestrateur comme d'autres naissent pianiste ou violoniste. L'originalité des nombreux passages préservés dans la partition définitive est là pour le prouver. En 1899, lors d'une seconde révision de la partition en vue de sa publication imminente, Mahler rétablira certains détails de cette première version, en particulier l'orchestre placé derrière la scène dans le Hochzeitstück.

Mahler lui même avait prédit en 1893 "qu'il n'arriverait jamais à imposer Das Klagende Lied" et il se trompait à peine. Il le dirigea plusieurs fois en public, tout d'abord à Vienne en 1901, puis à Amsterdam, mais l'ouvrage fut en général mal accueilli par la critique. Aujourd'hui encore, il est méconnu et sous-estimé et cet oubli est notoirement injuste. Non seulement la partition révèle qu'à vingt ans Mahler avait déjà découvert tous les traits caractéristiques de son style, mais elle s'impose aujourd'hui encore par son étonnante maîtrise, sa puissante originalité et sa vie expressive.

sabato 19 febbraio 2011

Bruxelles 18 February 2011 Musée Magritte



A Magritte Museum in Brussels

The Musée Magritte Museum, open since the 2nd of June 2009 and situated in the Altenloh Hotel (a building of the Royal Museums of Fine Arts of Belgium) reached no less than 500.000 visitors within one year !

The museum is located at the Place Royale, in the very heart of Brussels. Thanks to the competences sponsorship developed by the French and Belgian GDF SUEZ subsidiary companies and with the support of the Magritte Foundation this museum was renovated. The museum displays the works of the surrealist artist, which belong to the Royal Museums of Fine Arts of Belgium and which are mainly the result of purchases as well as of the legacies Irène Hamoir-Scutenaire and Georgette Magritte. Many private collectors, as well as public and private institutions have contributed to the Musée Magritte Museum project by lending their masterpieces.

This multidisciplinary collection is the richest in the world. It contains more than 200 works consisting of oils on canvas, gouaches, drawings, sculptures and painted objects as well as advertising posters, music scores, vintage photographs and films produced by Magritte himself.

The Musée Magritte Museum is the world reference centre regarding the study of the artist. With the support of INEO media system, the Musée Magritte Museum has developed an online research centre, which gives access to the archives in connection with the painter's life and works.

Bruxelles 16 february 2011. Mahler Das Klegende Lied





Das klagende Lied
Gustav Mahler

◦Todtenfeier (1888)

◦„Des Knaben Wunderhorn“ (1887-1901) (sélection)
- Verlorene Müh'
- Das himmlische Leben
- Das irdische Leben
- Urlicht
- Der Tamboursg'sell

◦Das klagende Lied (1878-1880) (Urfassung):
I. Waldmärchen / II. Der Spielmann / III. Hochzeitsstück
Première belge


Das klagende Lied
Direction musicale ¦ Hartmut Haenchen

Direction des chœurs ¦ Winfried Maczewski

Soprano ¦ Gabriele Fontana
Hendrickje Van Kerckhove
Ilse Eerens

Alto ¦ Birgit Remmert
Angélique Noldus
Margriet van Reisen

Tenore ¦ Jason Collins
Gijs Van der Linden
Willem Van der Heyden

Basso ¦ Thomas Johannes Mayer
Friedemann Röhlig
Guillaume Antoine

Solistes du Choeur de garçons de la Chorakademie Dortmund ¦ Carlo Wilfart
Jannik Georg

Orchestre ¦ Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie
The European Union Choir

Direction des chœurs ¦ Dirk De Moor




Das klagende Lied
«Parmi mes oeuvres, la première dans laquelle je me sois trouvé en tant que ‘Mahler’ est un conte pour choeur, solistes et orchestre : Das klagende Lied ! Pour moi, cette oeuvre est mon opus n°1. » Le compositeur écrivit lui-même le texte de ce « conte pour salle de concert », triste et romantique, à partir d’une ancienne légende relatant un fratricide entre fils de roi en quête de pouvoir et d’amour. Mahler avait à peine vingt ans quand il termina cette pièce, mais on y trouve déjà les éléments qui caractériseront plus tard son oeuvre : une orchestration magistrale, une fascination romantique pour la tradition populaire – également perceptible dans ses Lieder aus Des Knaben Wunderhorn - et, surtout, cette vision tragique du monde – comme dans Todtenfeier, poème symphonique qui deviendra le premier mouvement de sa 2e Symphonie – qui mènera à la mélancolie typiquement mahlérienne... « Oh Leide, weh ! Oh Leide ! »

La Monnaie propose en première belge la version originale de Das klagende Lied (1887-80), une cantate pour grand orchestre, chœur, deux voix de garçons et quatre solistes.

venerdì 4 febbraio 2011

London. Modern British Sculpure. 1 feb 2011


The Royal Academy of Arts presents the first exhibition for 30 years to examine British sculpture of the twentieth century. The show represents a unique view of the development of British sculpture, exploring what we mean by the terms British and sculpture by bringing the two together in a chronological series of strongly themed galleries, each making its own visual argument.

The exhibition takes a fresh approach, replacing the traditional survey with a provocative set of juxtapositions that challenges the viewer to make new connections and break the mould of old conceptions.

Key British works include: Alfred Gilbert Queen Victoria, Phillip King Genghis Khan, Jacob Epstein Adam, Barbara Hepworth Single Form, Leon Underwood Totem to the Artist, Henry Moore Festival Figure, Anthony Caro Early One Morning, Richard Long Chalk Line, Julian Opie W and Damien Hirst Let’s Eat Outdoors Today.

Through these and other works, the exhibition examines British sculpture's dialogue within a broader international context, highlighting the ways in which Britain’s links with its Empire, continental Europe and the United States have helped shape an art that at its best is truly international in scope and significance.

The selection of works is not limited to the British Isles, but looks outward at Britain in the world including sculpture from Native American, Indian, and African traditions. These are represented by a series of significant loans from the British Museum and the V&A, which are shown alongside modern British sculptures from the period 1910-1930 to highlight the inquisitiveness of British artists when the Empire was at its peak and London was, almost literally, the centre of the world. The visitor is invited to make comparisons between these pieces and consider the dramatic effect that non-western techniques, iconography and cultural sensibility had on the development of British sculpture at the beginning of the twentieth century.

The exhibition is designed to be site-specific in relation to its own location at the Royal Academy in London. It shows how, for over 100 years, London and its museums have had a powerful appeal for sculptors, and how the Royal Academy itself has played a significant and controversial role in shaping modern British sculpture. To highlight the extent of the Royal Academy’s influence, the exhibition also features sculptures by three of its former presidents – Frederic Leighton, Charles Wheeler and Phillip King.

The exhibition provides a view onto this period of modern British sculpture without attempting to be comprehensive or definitive in its treatment of the subject. As such, it represents a point of view about the work of the period and seeks to highlight certain ways of looking at sculpture by thinking about its relationship with the wider world.

http://static.royalacademy.org.uk/files/mod-brit-sculp-v5-868.pdf

RA Magazine Blog: Sculpture in the spotlight
Posted: 12 January 2011 by Amy Macpherson RA Website Editor
Modern British Sculpture opens at the Royal Academy in just over a week, and today the RA and BBC Four announced a new collaboration - 'Sculpture on Screen' - that will give sculpture fans the chance to enjoy a feast of arts broadcasting during the run of the exhibition.
Every Friday evening in the RA's John Madejski Fine Rooms there will be special screenings of sculpture documentaries, featuring brand new arts programming from BBC Four alongside treasures from the BBC Archive. Sculpture on Screen will include a sneak preview of episodes one and two of Romancing The Stone – The Golden Ages Of British Sculpture, a three-part series coming to BBC Four next month.
More details of the Sculpture on Screen programme can be found here.
Romancing the Stone presenter Alastair Sooke explains what viewers can expect from this fascinating series and tells us why he's looking forward to Modern British Sculpture:

https://www.royalacademy.org.uk/ra-magazine/blog/ra-magazine-blog-sculpture-in-the-spotlight,80,BAR.html